Arcana: Survivants, le jeu

"Vous pensez quand même pas qu'elle va nous laisser nous enfuir avec sa bien aimée, comme ca, sans rien faire ... Et si tout ce qu'elle avait besoin n'était d'autre que de la compréhension ? Pourquoi serait-elle une ennemie ? Mettez vous à sa place, vous vous réveillez, complètement défiguré, et en plus de celà, chassé. Vous faites quelques pas, et vous trouvez l'amour de votre vie à moitié mort par une poignée de militaires imbus, qui en vous voyant, pensent déjà à la prime qu'ils auront pour votre destruction ... Moi je trouve qu'on devrait d'abord essayer de lui dire : Regarde, nous aussi on est des mages ! On est comme toi, viens avec nous. Nous ne te jugerons pas pour ton apparence, mais pour ton esprit. Tu as voulu protéger ton amour, mais elle est mal en point. Nous avons un médecin, qui pourrait stabiliser son état, et au check-point, ils pourront surement l'arranger... Seul contre les militaires tu n'a aucune chance, en nous groupant, on en aura au moins une petite ..."

"Ca se voit que c'est pas toi qui a effleuré cette bête" grimaça Charly. "Je ne sais même pas si elle se rend compte du mal qu'elle est en train de lui faire... Pour tout te dire, elle a faim, tout simplement faim! Elle l'a peut-être sauvée mais l'odeur du sang lui a sans doute réveillé ses instincts primitifs, et je ne pense pas qu'on puisse la raisonner tant qu'une bonne odeur de bouffe lui chatouille les narines... Je veux bien compatir avec elle mais d'abord il faut mettre la fille à l'abri!"

"En tous les cas, il faudrait que l'on se décide à quoi faire car on ne va pas rester ici à discuter en attendant que soit la fille meurre, soit les militaires se décident à sonner la charge ..."

Bon, pour clarifier la chose, on va appliquer le plan de... de notre compagnon. Un ira discuter avec la chose en essayant de pas trop la brusquer, en avançant l'argument que si la fille reste là, elle meure à coup sûr. Peut-être est-elle capable de nous comprendre.
les autres resteront en retrait et n'interviendront que si ça tourne mal.
Pour la civière, je vois mal comment on pourrait s'en faire une. Le plus costaud de nous la portera, et quand on sera à l'abri, le médic verra ce qu'il peut faire.
Décidez-vous vite, en attendant, je vais aller jeter un oeil du côté des cages d'escaliers...

Sarah se dirige vers les cages d'escaliers et regarde si on va pas tarder à recevoir une visite surprise...

Charly se mit à réfléchir plus calmement à la proposition de l'homme, oui c'est vrai que ce serait l'idéal s'ils pouvaient avoir la bête et la femme à la fois, ou du moins tenter le coup, mais... Est-ce que ça valait vraiment la peine de tenter ce genre de choses? Mais au fait et si... Et si ces succions étaient en fait une manière de soigner sa blessure, comme un animal lèche la patte... C'était une possibilité, oui, mais tenter cette manoeuvre était à la limite du suicidaire!
Et le pire, c'est que malgré tout l'idée de faire d'une pierre deux coups lui plaisait...

"Si..." commença-t-il d'un ton peu assuré. "Si vraiment vous souhaitez tenter cette technique, je... crois être le plus qualifié pour aller lui parler, non?"

Il n'osa pas continuer plus loin, malgré tout il devait avouer que la perspective de se trouver face à la bête lui flanquait la trouille...

J'y avait pas pensé. Discuter avec la "chose". Pourquoi pas? L'ennui c'est qu'on ne sait pas si elle nous comprend.
Pour moi tu peut aller parler a la "chose". Je serait derriere toi pour te couvrir. Si les choses tournent mal enfui toi aussi vite que possible vers les escalier. Je propose que Samuel t'y attende pour te protéger au cas ou la "chose" te suivrait. Moi je me posterait au premier étage pour surveiller Charly. Quant aux autres ils vont préparer leurs affaires et une civieres pour la fille. Comment va t'on régler cette affaire de civiere? Tres simplement on va casser des tubes de la tuyauterie et en faire un brancard avec des pulls, cordes, vestes, enfin tous ce qu'on pourra trouver.
Puis en me tournant vers Vash Quant pense tu?

" Sivam " se réveilla à ce moment. Il tirait une tronche d'au moins cinq pieds de long, si ce n'est plus. En bref : mauvais jour. Jour ou nuit, d'ailleurs.

Il se rapprocha des autres en marmonant quelques paroles incompréhensibles. Il lui semblait que ces imbéciles regardaient quelque chose en bas. Les mains dans les poches de sa blouse, il alla se pencher précautionneusement au-dessus de la barrirèe...

Avant de se rejeter en arrière.

Réprimant un cri, il réordonna ses souvenirs.

Mais rien de tel ne surgit ! Oh, il en avait vu des horreurs, des gens qui tentaient d'utiliser la sphère de Corps et qui se retrouvaient avec un bras énorme...Mais une métamorphose complète de cette sorte, là, il sèchait. Un Eveil violent aurait pu la causer, mais comment défaire cela, il n'en avait aucune idée.

Ce...C'est horrible. Je crois que je vois ce que c'est.

Après un petit silence, Sivam se reprit.

J'ai vu, en tant que médecin, des nouveaux mages qui...Subissaient une métamorphose. Mais partielle ! Du genre, le bras, ou une jambe. Ca arrivait après un Eveil raté, ou bien encore après une utilisation de la sphère Corps qui dérivait. Mais une telle monstruosité...Je veux dire, ils étaient déjà violents à ce moment-là, alors une métamorphose complète...Il - ou elle - doit être...Fou, au mieux.

Sivam rejetta un coup d'oeil en bas. La bête semblait toujours là, mais que faisait-elle ?

J'ai cru comprendre que vous vouliez lui parler...Moi, je veux bien, mais je ne descendrai pas. Les gars qui se transformaient, on leur parlait à travers une grille, et des fois ils les enfonçaient !

Soudain, un mal de tête le prit : ces mauvais souvenirs, ces angoisses faisaient ressurgir sa mauvaise personnalité. Sivam tint courageusement le choc, et eut simplement l'air un peu idiot, adossé au mur, se frottant la tempe.

Amen. On sait maintenant ce que la "chose" est. Ou en tout cas on le suppose. Y aurait il quelqu'un qui a une prison portative pour lui parler derriere une grille. Dis je avec beaucoup d'humour. Il ne faut désormais plus avoir peur de l'inconnu mais bien du type métamorphosé en bas. La nouvelle question est désormais:Charly est tu toujours partant pour aller lui parler?

L'ancien soldat se sentit frissoner.

"J'ai une jambe qui boite, et il risque d'être un peu trop rapide pour moi en cas de pépin" se désista-t-il. "A moins que quelqu'un ait un plan pour me subtiliser aux griffes du monstres avant qu'il me réduise en charpies?"

MG ===> Tu te diriges vers la cage d'escaliers, encore surveillée par le garde restant. Ce dernier, sur le qui-vive, a visiblement armé son fusil automatique.

A la fenêtre, tu peux constater que la "chose" n'a pas réellement bougé. Elle fait des allers-retours dans la cour, tournant en rond sans visiblement trouver quoi que ce soit. De temps en temps, elle retourne renifler la jeunne femme, qui ne bouge pas plus qu'auparavant.
Puis, à ta surprise, la bête se retourne vers la fenêtre, te regarde et jette un cri de plus dans la nuit. Pas très fort, cette fois, une sorte de grondement de grand chien, mais qui te donne tout de même des frissons.

Y a un moyen encore plus simple, c'est moi qui vais y aller. J'ai mal nulle part et je suis assez agile. Je devrais m'en tirer.
C'est quand vous voulez.

"On est tous prêts à t'épauler je crois ... En tout cas moi je le suis"

Sivam hocha de la tête. Il sentait bien qu'il n'aurait peut-être pas du dire ce qu'il savait, mais il n'aurait pu se résoudre à laisser les autres y aller sans savoir de quoi il retournait.

Une jeune fille se proposa d'y aller, elle.

Je vous aiderai. Mais mes pouvoirs sont plutôt faibles. En fait, je pourrai vous soigner, dès que vous serez remontée. Pour ça, il suffit de préparer un lit de fortune, à côté du brancard.

Sivam cherche alors deux tuyaux de taille correcte, et à peu près égale, et enfile deux pulls dessus, pour créer le brancard. Puis il cherche une veste qu'il traîne avec lui et l'étale par terre.

Un vrai petit hôpital miniature !

Un sourire forcé vient s'inscrire sur ses lèvres, mais vite le mal de tête le reprend, et il porte la main droite à son front.

Voyant Lucas faire de son mieux, Stéphane remarque qu'il est soudainement pris de maux de tête. Il décida de l'aborder. "Je peut t'aider ? Je crois que je serai plus utile ici, que là bas, où mes très faibles pouvoirs ne feront pas le poids ... Tu as mal de tête ? Pourquoi ne prends tu pas un Dafalgan, ca passera surement ..."

Lucas se reprit en main, et réussit courageusement à cacher sa gêne. On avait l'impression qu'il allait mieux.

Non, non, ça ira...Va les aider. Et puis, qu'on en finisse, essayons donc de sauver cette jeune femme en bas, au lieu de s'occuper de mon état de santé...Je ne risque rien, moi, ça n'est qu'une migraine...

Un pauvre sourire étaya ces paroles, et Sivam s'agenouilla à côté de son mini-dispensaire improvisé.

Allons-y, je suis prêt !

Pas très convaincu, Stéphane fit demi tour et partit rejoindre l'autre groupe, qui tenterait de prendre contact avec la "chose" ... En arrivant à hauteur du gardien, il dit : "Ok, le médecin est prêt. On peut y aller ..."

Sans attendre la réponse du gardien je me dirige vers la cage d'escalier, en murmurant asser fort pour que tous puisse l'entendre : Mais c'est bon il est d'accord avec le plan. On ferait mieux d'agir si on veut avoir une chance de sauver la fille.
En arrivant à a l'escalier je monte jusquau toit pour avoir une vue d'ensemble de la cour. Je dégaine mon briquet pret a créer un mur de feu autour de la "chose".

Mage expert Nombre de messages : 215 Age : 35 Date d'inscription : 02/09/2005

Attendez, vous dites que vous voulez sauver le monstre aussi ?? je vous signal qu'il vient de boire le sang d'un femme agonisante, et que l'armée ne vas plus tarder...Et je n'est pas bien compris votre plan là...le médoc, ta priorité doit rester la femme, c'est déja un risque d'aller la sauver, ce n'est pas pour qu'elle claquent quand ont l'aura emporter...

"Je me tiens pret. Je ne sais pas trop comment je vais pouvoir vous aider, mais je suis pret ..."

Voyant que les autres se préparaient, Charly sortit son arme et la chargea. Il n'était pas sur d'en avoir besoin mais vaut mieux prévenir que guérir...

Mage expert Nombre de messages : 215 Age : 35 Date d'inscription : 02/09/2005

"Bon, résumons : quel est notre objectif ? sauver seulement la fille, ou on essaye de voir ce qu'on peu faire avec la bete ?? le médoc, tu prend le brancard, et tu t'occupe uniquement de la fille, tu ne pense plus a rien d'autre que ca survie, il ne faut pas qu'elle meurs, sinon on se sera mis dans une sal position pour rien...il faut au mieux deux personne pour tenir le brancard avec la fille dessus au retour quelqu'un pour surveiller l'approche de l'armée et ceux qui ne sont pas occuper sur la bete, pour au moins la neutraliser. il faut, quoi qu'il se passe, que nous partons avecseulement des alliés, et sans se faire reperer ou pourchasser par l'armée, et que la bete ne soit pas un problème non plus..."

L'ancien soldat hocha la tête.

"Je veux bien me charger du guêt... Samuel, que dit ta radio?"

Autant profiter de cette source d'informations...

Je redescend pour voir ce qu'il font car du haut de mon toit je ne voix que la bete dans la cour.
Bon on y va ou on attend l'rmée pour superviser la maneuvre? dis-je en rentrant. Je suis tres inquiet. Il faudrai qu'on se dépeche.

"Ne sachant pas être utile pour autre chose, je me porte volontaire pour porter le brancard ..."

"Bon, on est tous d'accord ?"

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