Arcana: Survivants, le jeu

Tous les jeunes mages s'endorment donc dans un sommeil aussi paisible que mérité...

Le temps passe, doucement. Il est maintenant onze heures, minuit, une heure, deux heures du matin... Pas un chat ne vient déranger le silence révérencieux dont l'appartement semble s'être couvert. De temps en temps, le bruit du briquet d'un des gardes retentit, accompagné d'une légère flamme, puis le silence revient.

Toutefois, aux alentours de deux heures du matin, l'un des gardes s'approche sur la pointe des pieds de Vash. Quand on porte des bottes de combat, l'effet n'et pas très atténué, mais l'intention y était. Son visage traduisait l'angoisse. A mi-voix, il lança au Gardien:

"Désolé, monsieur le Gardien, mais vous devriez venir voir. Il y a du mouvement dans la cour derrière. Pas sûr que ça soit dangereux, mais je devais vous prévenir."

Il lui fit signe et partit dans la cage d'escalier.

[Ceux qui estime que son arrivée fut trop peu discrète peuvent toujours se réveiller et voir de quoi il s'agit. Sinon, ne tenez pas compte de la partie qui va suivre (je ne peux pas vous empêcher de la lire!).]

Sidamos ===> Il t'entraîne vers le couloir, où tu peux voir que l'autre garde baille à s'en décrocher la mâchoire. Après une nuit à veiller, on ne peut pas lui en vouloir...
Le premier garde continue et descend l'escalier jusqu'à atteindre le palier qui sépare les deux étage. Là se trouve une fenêtre ouverte, grande comme un miroir mural, qui donne sur la cour. Une petite cour, relativement sordide, où les dalles de bétons côtoient les herbes redevenues folles et les sculptures d'un goût douteux, pour la plupart en morceaux.

Au milieu de cette scène se trouve une femme, couchée sur le sol. Elle ne bouge pas, cmme si elle dormait. Mais quelques secondes d'observation supplémentaires te permettent de distinguer des taches sombres et irrégulières sur le sol, légèrement brillantes... du sang. Apparemment, si elle n'est pas morte, elle doit être gravement blessée.

"Je fumais une cigarette à la fenêtre quand je l'ai vue arriver. Elle a fait quelques pas, et s'est écroulée. Impossible de savoir si elle de notre bord ou pas. J'ai attendu une minute, pour être sûr, puis je suis venu vous prévenir. Qu'est-ce qu'on dois faire?"

Avant que tu n'aie le temps de répondre, un mouvemnt attire ton attention dans la cour. Une silhouette s'approche tout doucement de la femme. Elle marche lentement, avec visblement de grandes difficultés. Tu cherches à te concentrer dessus, comme pour en discerner les détails, et le constat devient vite flagrant: cette chose n'est pas véritablement humain.

Elle est tordue, voûtée, déformée, comme une statue de cire passée dans un four à micro-ondes. Elle marche avec lenteur, soutenant comme elle le peut son poids sur ses jambes inégales. Sa tête, si l'on peut l'apeller ainsi, est tellement courbée qu'elle semble sortir de son torse; ses mains sont comme de grandes griffes déformées, reliées par des lambeaux de chair bleuâtres. Des épines lui sortenttout le long de la colonne vertébrale. Un pur monstre de cauchemar.
Le déatil qui te gène le plus, c'est qu'il reste encore de légers lambeaux de vêtements autour de sa taille et de ses jambes. Des vêtements déchirés, usés, salis, trempés, des restes plus que des choses entières.

La vérité te saute aux yeux: cette chose a été un homme avant. Mais elle ne semble plus être qu'une forme absurde, une parodie de créature vivante monstrueuse. Parfois, cela arrive aux mages, qui ne sortent pas de leur Eveil intacts...

La silhouette monstrueuse se penche alors vers le corps de la femme. Tu en peut distinguer ce qu'elle fait exactement, car elle te tourne le dos, mais tu entends nettement un bruit de succion. Quelques gouttes de sang tombent entre les jambes du monstre, maculant le sol de béton.

A côté de toi, le garde est pétrifié et horrifié. Tuer des soldats humains, il pouvait faire sans broncher, mais une chose pareille, il avait du mal à supporter. Un silencieux "Mon Dieu..." passe entre ses lèvres.

En regardant à nouveau la silhouette, tu te demandes quoi faire.
*La magie est une chose bien cruelle*, penses-tu en ton for intérieur...

Encore sous le choc de cette apparition, je tente de calmer mon esprit pour éviter de faire des bétises.

"Bon, cette femme est maintenant a coup sur morte, et on a pas le temps de jouer a navarro, donc tant pis pour elle, on ne saura jamais qui c'était. Notre problème n'est que cette chose. On ne sait pas si elle travail pour l'armée, mais elle ne doit surement pas être amicale, et dans le doute, il vaudrait mieux l'évitée. Donc remonte le plus silencieusement possilble, ressemble tout le monde dans la pièce principale, interdiction a qui que se soit de sortir tant que je ne l'aurais pas autoriser. Ne réveil pas ceux qui sont endormi mais veille a ce qu'aucun bruit, lumière ou quoi que se soit qui pourrait attirer l'attention de ce machin ne sorte. On ne sait pas de quoi elle est capable, et je ne peut pas interdire de respirer ou penser, mais c'est pas l'envie qui m'en manque. Moi je reste là a la surveillée, en espérant qu'elle repartira bien gentilment..."

Charly ne dormait que d'un oeil quand un bruit de pas se fit entendre, l'un des mercenaires apparemment, qui voulait parler au Gardien... L'ancien soldat n'entendit qu'à moitié ce que dit le Mage, mais ce fut suffisant pour comprendre qu'il se passait quelque chose... Quoi au juste?
L'homme ouvrit laborieusement un oeil, puis l'autre, avant de suivre discètement ses deux compagnons...

"Je fumais une cigarette à la fenêtre quand je l'ai vue arriver." entendit-il à travers la porte. "Elle a fait quelques pas, et s'est écroulée. Impossible de savoir si elle de notre bord ou pas. J'ai attendu une minute, pour être sûr, puis je suis venu vous prévenir. Qu'est-ce qu'on dois faire?"

Elle? Qui ça "elle"? Une femme, apparemment, qu'ils ne connaissaient pas, et blessée de surcroît... Mais alors pourquoi diable restaient-ils plantés là comme des bougres? Il fallait l'aider, de leur côté ou non! Et si elle s'avérait Anti-Mage, ce genre de geste pourrait lui perturber positivement sa vision des choses... ou la rendre totalement folle mais ça c'est une autre histoire!
Charly restait là, prêt à proposer son aide quand Vash dirait d'aller la chercher, mais la réponse se faisait attendre quand un sinistre bruit de succion arriva à l'ex-militaire...

"Bon, cette femme est maintenant a coup sur morte, et on a pas le temps de jouer a navarro, donc tant pis pour elle, on ne saura jamais qui c'était."

Cette phrase sonnait comme un couperet à l'oreille de Charly, et quoi ils ne tenteraient rien? Absolument rien de rien? Etait-ce un comportement digne d'un Gardien d'abandonner cette femme à la mort si l'on pouvait peut-être la sauver? Si c'était le cas, il préférait encore être soldat...
La suite laissait entendre que... quelque chose rôdait dans le coin, et une créature pas très agréable vu le bruit de succion et les paroles de Vash... Donc il serait en effet peu avisé de tenter quoi que ce soit si on était sur de rien, là le Gardien marque un point, mais comment savoir si elle était morte ou vivante?
La réponse lui apparut tout de suite aux yeux, comme une évidence: la Magie, ils étaient des Mages bon sang! Mais... Onvalaut a dit que les soldats avaient des détecteurs sur eux... Mais verraient-ils un si petit sort de rien du tout? Rien de bien compliqué, juste pour aider cette femme... Ca devait pas faire trop de bruits! Et puis Onvalaut avait l'air de trouver le secteur sur...
Soit, qui ne tente rien n'a rien!

Il tenta de lire dans l'esprit de la femme, s'il ressent quoi que ce soit, même une bride de rêve ou un léger soubressaut de douleur, il saura qu'elle est vivante, mais dans le cas contraire... Au moins aura-t-il essayé!

Stéphane, complètement épuisé, continue de dormir à poings fermés ...

Pff avec tout ce va et vient il y a pas moyen de dormir. Je me reveille et m'etirre doucement. En ettendant les paroles de Vash je me releve inquiet. Qu'est ce que cette "chose"? Je me releve et me dirige vers la fenêtre, côté cours, pour observer la chose. (Tout en étant le plus silencieux possible, evidemment.) Je sors mon briquet pres a l'allumer en cas de problème.

Je sonde mes souvenir pour savoir si j'ai deja vu ou ne fut ce qu'entendu parler de cette chose.

Sarah fût réveillé par le bruit du soldat qui a emmené le Gardien elle ne sait où, mais elle juge que ce ne sont pas ses affaires et, tout en faisant semblant de dormir, écoute attentivement ce qui se passe, au cas où.

Le garde acquiesce, et part aussitôt vers la salle où le reste de l'équipe dort. Sur son chemin, il croise Jack, qui progressait en sens inverse. Encore choqué par ce qu'il vient de voir, il ne pensa même pas à l'arrêter.

Tharal ===> Tu arrives au niveau de la fenêtre, où Vash te regarde arriver, médusé. Tu jettes un oeil et aperçois la créature.
Pourtant, aussi loin que te ramène ta mémoire, tu n'as jamais aperçu ce genre de bestioles. ce que tu avais vu, à l'époque, était certes déformé, mais jamais un un point tel, et jamais au point de perdre son humanité. Comme c'est étrange... Tu reste donc coi devant la bête, avec en main ton briquet futile dans cette situation.

Shad ===> Tu te pose contre le mur et ferme les yeux, pour mieux te concentrer, ignorant ainsi Jack qui se lève et se dirige vers la porte. Ton esprit s'ouvre à la conscience du monde...
[-8 Pm pour cette action, niveau 2, en comptant un bonus pour les infos qui vont suivre]
Ta conscience s'étend à travers les murs, quitet l'immeuble pour se rendre dans la cour. Là, tu peux sentir deux forces, l'un très puissante, l'autre presque inexistante. Tu te concentre plus sur la dernière, croyant ainsi viser la femme dont le Gardien parlait. C'est en effet l'esprit d'une femme qui te répond, mais si faiblement que tu as du mal à l'entendre. Elle est gravement blessée, dans osn corps comme dans son esprit. Elle se meurt, lentement, l'esprit plein de regrets et de remords. pourtant, indéniablement, cette femme est en vie... Mais pour combien de temps encore?
L'autre esprit présent l'éclispe presque par sa présence. Gêné par cette omniprésence, tu désires y jeter un oeil. La conscience n'est aps réellement humaine, plutôt animale, et trois grand sentiments dominent sa pensée sur le moment. Il est facile de les deviner, les animaux ont toujours l'esprit clair. Tu ressens... de la faim, tout d'abord, la faim primitive du nouveau-né. Et aussi... une sorte de tristesse, lancinante, difficile à cerner. Et enfin, quelque chose qui ressemble à... de l'amour? Etrange, les animaux ne pensent pas à cela d'ahbitude. Et ce n'est pas l'amour d'un homme pour une femme, plutôt...
Le cours de ton esprit est interrompu brutalement. La bête, quoi qu'elle soit, vient de te regarder droit dans les yeux. T'aurait-elle sentie? Tu te sens comme fascinée dans ce gouffres noirs qui te regardent fixement...

C'est à ce moment que le garde déboula dans la salle. Ta concentration brisée, ton esprit regagne ses pénates à toute vitesse, et tu te réveilles en sursaut. C'est à peine si tu entends le discours qu'il prononce. Tu ne retiens que deux choses dans ton esprit: cette femme est (pour le moment) en vie, et la bête semble y être très attachée.


Tous les autres ===> Le garde déboule à tout vitesse dans la salle, réveillant ceux qui osaient encore dormir. Il déblatère un discours mal improvisé à tout vitesse:
"Bon, les gars et les gates, plus le temps de rigoler. Il y a un truc en bas qui foire... une sorte de... de monstre, je sais pas, et une femme, aussi, morte je crois. Ca pourait être dangereux, alors Vash... heu, le Gardien a dit qu'il fallait rester ici, sans bouger, en faisant aucun bruit, jusqu'à nouvel orodre. On a le droit de respirer, mais pas plus, parce que..."
Puis, il s'arrête net, se rendant compte qu'il avait parlé plutôt fort et qu'il avait réveillé tout le monde, au mépris de toute sécurité...

Tharal et Sidmos ===> Vous continuez à observer la bête, en attendant qu'elle fasse le moindre mouvement suspect. Apparemment, celle-ci semble très occupé à son "repas"... Un haut-le-coeur vous soulève tout les deux. Pourtant, vous n'entendez aucune mastication, seulement ce bruit léger de succion. Etrange, la bete serait-elle un vampire?
Alors, vous entendez tous les deux le garde parler à tue-tête avec les autres. L'envie prend Sidamos de l'étrangler sur place, mais il continua de surveiller la bête. Apparemment, celle-ci ne tient absolument pas compte des cris ou des mouvements. Elle continue son oeuvre, imperturbable.

Pourtant, à un moment donné, elle tourna la tête, un peu avant le discours du garde, mais elle avait replongé dans son travail après coup. Etrange, très étrange...
Bien après que le garde ai fini de parler, elle s'arrêta. Et puis, sans prévenir, elle se dressa de toute sa hauteur et poussa un long hurlement. C'était un hurlement inhumain, lourd de toute la douleur et la souffrance du monde; un cri bien plus sinistre que celui d'un loup, beaucoup plus strident aussi, comme une sorte de cri de chauve-souris que l'on aurait amplifié des milions de fois. Puis, le cri descendit en crescendo vers une plainte sourde, comme les cris d'un mourant en pleine agonie. Vous en avez la chair de poule, tous avez pu l'entendre tant le cri était fort; et certainement d'autres personnes aux alentours, si il y a encore âme qui vive dans ce quartier...

Après son sinitre cri, la bête fit un pas en arrière et se tourna vers votre bâtiment. Elle avanca encore un peu, et poussa un cri de bête sauvage à votre égard. Sa geule luisante de sang poussa un grondement farouche, et il tendit une de ses mains (si tant est qu'on peut les apeller ainsi) dans votre direction. Puis, il la rabaissa, et sans cesser de gronder, fit les cent pas de gauche à droite sans pour autant approcher plus de votre bâtiment...

Elle sais qu'on est là. Il faudrait soit évacuer de toute urgence pour ne pas avoir d'enbrouille avec la "chose". Soit l'affronter, avec son cri elle a du surement alerter les humains. Personellement je propose l'évacuation on ne sait rien d'elle. Elle peut etre tres dangereuse.Dis je a l'attention de Vash. Puis je chuchote
Elle a peut etre prévenu ses petits copain. C'est pour ca qu'elle nous attaque pas encore. pour moi même.

En entendant le cri de cette chose, Stéphane reste sur place, encore plus terrorisé que par la simple panique très inhabituelle du garde qui pourtant, devait avoir des nerfs d'aciers ... Que se passait-il ? Les pensées de Stéphane se chamboulent dans sont esprit. Doucement, il se risqua :
"Dites ... Vous ne croyez pas qu'on devrait partir dans le sens inverse de cette chose ? Au moins, si elle voit qu'on ne lui veut pas de mal, peut être qu'elle s'en ira ... Parce qu'avec des cris comme ca, si les militaires ne sont pas là dans les 5 minutes, alors je crois qu'on pourrait simplement prendre le bus et rentrer chez nous ..."

Je pense également qu'éviter la confrontation serait le mieux. Comme l'a si bien dit notre camarade, il vaudrait mieux partir assez rapidement. D'autant que les militaires ne vont même pas faire la diffférence entre cette chose et nous à coup sûr.
Dit-elle d'un ton calme.

je suis assez mal a l'aise devant cette vision de film d'horreur qu'on aurai du mal a croire...

je garde pourtant la tête aussi froide que je peut, et je commence par chuchoter a Tharal "Qu'est ce que tu fou la toi ?? tu devrait être avec les autres....enfin bon...comme tu le dit, il faut se tirer vite fait de là, On rejoin les autres, tout de suite, on a pas une seconde a perdre, Cette bete est une horreur, mais si on gere bien, ca peut être notre sortie de secours. aller, demi-tour, plus vite on devrait déja être avec les autres !!"

Sur les ordres pressant de Vash je me retourne et me dirige vers la piece ou sont resté les autres. Une fois arrivé je chuchote Je me demande si cette créature est seule? Je crois qu'il faudrait faire une diversion pour évité que la bête nous suive.

Dans un éclair de lucidité, Stéphane laissa échapper les mots suivants : "Avant de sortir en grande trombe ... Vaudrait pas mieux jetter un coup d'oeil de l'autre côté ? Histoire de s'assurer que nous ne sommes pas pris en sandwiches et que l'armée n'a pas déjà encerclé le bâtiment ..."

Les yeux fermés, légèrement tremblant contre son mur, Charly tentait tant bien que mal de reprendre pied avec la réalité, mais il semblait quelque chose d'étrange s'était passé lors du sort... Quoi exactement? Il n'aurait su le dire...
Enfin, ça n'était pas important, non la véritable importance c'était cette vérité qui soulageait en même temps que compliquer les choses: elle était vivante!
Plus question de partir sans rien faire, maintenant, plus question d'éviter la confrontation comme le proposait judicieusement le Gardien... Ils n'avaient plus le droit de l'abandonner!
Et les autres, ces ignorants, qui échaffaudent déjà un plan d'évasion...

"On ne part pas" dit-il sèchement en ouvrant les yeux, coupant court à toute conversation.

Un fou, un idiot? Il était conscient de l'étonnement des autres face à ce jugement si catégorique et irraisonnée dans une situation si fragile, mais il ne se sentait pas le droit d'obéir et se taire, pas quand une vie est en jeu...

"Elle est vivante" souffla-t-il rapidement. "Aussi faible qu'une petite fille face à un chien enragé mais toujours vivante!"

S'il parlait bas il était monté d'un ton sur le "vivante" pour donner de l'effet, il fallait les convaincre, c'était le seul moyen d'y arriver. Le seul...

"Je ne sais pas ce que ce monstre est en train de faire" continua-t-il, murmurant presque cette fois. "On dirait qu'il se nourrit d'elle mais en même temps j'ai cru sentir en lui comme un sentiment d'attachement pour la femme... Je ne sais pas ce que je dois en conclure mais en tout cas il faut agir vite!"

Il commença à scruter un par un les visages de ses compagnons, priant intérieurement pour qu'ils comprennent...

Alors que vous vous réunissez tous dans la salle, en proie à une panique somme toutes jutifiée, la bête crie encore. Mais moins fort, cette fois, de manière plus lancinante, comme une plainte, un appel. Vous vous éloignez tout de même.

Ce fut Samuel qui regarda dans la direction indiquée par Stéphane. Il regarda attentivement, scrutant les ténèbres pendant près d'une minute. Puis, il se retourna et lança:
"Non, il n'y a rien dans cette rue. Pas d'agitation, rien. Juste un chien qui traîne en dessous de seul réverbère qui éclaire encore. La voie est libre."

La décision semblait consommée, et les soldats attrapaient déjà leur paquetage pour les remettre sur leur dos. Tout le monde semblait prêt à partir quand Charly interrompit brutalement vos préparatifs.

"On ne part pas. Elle est vivante. Aussi faible qu'une petite fille face à un chien enragé mais toujours vivante!" [...]

Tant de certitude sema le trouble dans le groupe, tandis que la bête poussait à nouveau sa plainte, encore plus faiblement que la fois précédente...


[Cette fois, je n'ai pas à imposer ma décision. Réglez ce problème par vous-même! Je n'interviendrais que si vous faites une action différente de la causette.]

Stéphane regarde Charly avec étonnement. il se dit qu'il devait être à moitié fou, mais qu'il y avait de la suite dans ses idées ... Si militaires dans le coin il y avait, jamais ils n'immaginneraient qu'on ferait face à cette créature plutot que de gentillement prendre le chemin ayant l'air le plus sur et tomber dans leur piège... Il mit son sac sur le dos et alla se ranger du côté de Charly. "Je penses qu'on devrait sauver cette femme. Tant pis si nous y restons tous, mais je préfererais mourrir de la main d'une créature enchantée que de la main d'un militaire ..."

"On ne s'emballe pas. Je résume la situation : D'un côté on a une bete bizarre qui a pa l'air amicale et qui est en train de tuer une femme. de l'autre un ramassi de soldat armés jusqu'au dents qui doivent arrivés ici rapidement (enfin j'espère...). On a une chance inéspéré de sortir d'ici vivant, il faut que les soldats se battent contre ce machin. Il nous faut donc obliger nos deux ennemis (si on considère la bete comme une ennemie dans le doute) a s'entretuer. Les soldats vont surement nous faire rappliquer un détachement voir ce qui se passe. il faut qu'a ce moment la, il nous voi nous enfuir avec la femme, il feront rappliquer leur copains, et se tapperont la bete pendant qu'on s'en va. cette possibilité revele notre position a l'armée, ce qui signifie qu'a partir de ce moment la, on ne fait que bouger pendant un long moment (ce qui ont déja jouer au jeu de société "scotland yard" comprendront encore mieux, mais la je devié un peu du sujet...). On peut aussi se barrer vite fait pendant que le détachement se fait la bete, mais cela comporte deux défault : on aura tous sur la conscience d'avoir laisser la femme mourrir, et il y aura encore plein de militaire partout en patrouille, ce qui était un peu la plan prévu a la base, mais en moins simple, puisqu'il redoubleront de vigilance après une apparition pareil. encore une possibilité, mais moins sympa, cette bete appartient aux militaire, et la, si on va sauver cette fille, on tombe dans un gros traquenard (surtout que c'est louche qu'il ny encore personne dans le coin) et là on cours la boucherie. Donc il faut tenter de la sauver, je suis daccord. mais il nous faut un plan solide. On ne connait pas bien ses aptitudes physique ou même si elle peut utiliser la magie. IL faudrait donc que quelqu'un retienne son attention, avec l'assurance de pouvoir s'en sortir (genre avec une téléportation ou autre chose, si vous avez de l'imagination) pour que les autres la sauve. Il faut aussi un moyen de la transporter, car a mon avis, elle pourra pas se lever seule...il faut donc un genre de civière, mais dans le genre encombrant a souhait ca se pose là.

Des propositions pour tout ça ??"

"je chuchote a charly : quand je dit de pas faire de bruit, c'est aussi valable pour toi, j'imgine que pour savoir qu'elle était en vie, ta user de la magie, donc ca nous a bien servi, mais si la bete avait "entendu" tes actions, on pourrait très bien être tous mort a l'heure actuelle, donc ne prend pas de risques inconsidérées a l'avenir, il y a va de la survie du groupe. Enfin pour cette fois je di rien, si ca peut sauver une gamine..."

pourquoi avais-je employer le mot "gamine", je ne sait pas, mais j'aurai dit qu'elle n'était pas très agées, enfin, c'est mon imagination qui me joue surement des tours...

L'un des hommes acquièsça, et même le Gardien, bien que réticent, acceptait le fait qu'ils ne pouvaient la laisser pourrir là... Les autres ne laissent pour le moment rien paraître mais ça semble bien parti.
Il écouta patiemment la petite réprimande de Vash, oui il savait qu'il prenait des risques, même s'il avait plus pensé aux soldats qu'à la bête, mais... S'il ne l'avait pas fait il l'aurait forcemment regretté pendant longtemps encore!
Si l'on arrivait à la sauver, peut-être cette bonne action réparerait-elle ce qu'il n'avait pu faire pour sa soeur? Oui, ce serait l'idéal...

"Je ne pense pas qu'elle appartienne à l'Armée" dit-il. "D'abord elle pourrait se retourner trop facilement contre eux, et puis... Comment expliquer ce sentiment qu'elle éprouve pour la femme? Si ç'avait été un traquenard n'importe quelle prisonnière anonyme aurait suffi, alors pourquoi en prendre une à laquelle le monstre tient? Cette fille aurait pu être un moyen de pression sur la bête, alors pourquoi la gâcher ainsi? Ca n'aurait aucun sens..."

Non, et puis l'Armée n'est pas du genre à faire ce genre de mise en scène sadiquement macabre juste pour coincer une poignée de Mages... Enfin du moins n'avait-il jamais entendu parler d'une histoire pareille! Les militaires n'étaient certes pas des anges mais il fallait quand même un esprit assez tordu pour accepter de laisser mourir une femme ainsi dans le mince espoir de ramasser une dizaine de fugitistes...

Sarah se leva et alla s'adosser contre le mur.
Si vous voulez tous la sauver, je vous suivrais.
En ce qui concerne le fait qu'elle n'appartienne pas à l'armée, ne tirons pas de conclusion hâtive. Tu dis que cette chose tient à la femme, alors pourquoi est-ce qu'elle l'a attaqué ? Si elle éprouve une sorte d'amour pour elle, il est probable que cette chose ne sâche pas ce qu'elle fait, ou qu'elle agit ainsi parce qu'elle n'a pas le choix ou encore qu'elle est contrôlée ? Nous manquons d'informations, toutes les hypothèses sont possibles.
Tu dis aussi qu'elle ne peut pas se retourner contre eux, dans l'hypothèse où elle est à leurs bottes bien sûr. Cette fille aurait pu être un moyen de pression, mais as-tu pensé au fait qu'il pourrait y avoir d'autres moyens de pression, et qu'elle a été utilisé uniquement pour faire comprendre à cette chose qu'ils n'hésiterons pas à sacrifier ceux qu'elle aime ?
Les humains, comme nous d'ailleurs, sont capables des pires crimes possibles.
Je préfère réfléchir et évaluer calmement toutes les éventualités possibles. De la même façon, la femme est peut-être encore en vie, mais sans espoir de guérison, auquel cas, ce que nous ferons ne servira à rien...
Si nous allons sauver cette fille, restons très prudent.
Dans l'éventualité où c'est un piège, puisque tu as réussi à "sonder" leurs esprits, peux-tu détecter la présence d'autres humains ou mage ? Ca doit demander un bel effort, mais ça nous mâcherait le travail.

Les arguments de la fille le laissait perplexe, oui bien sur il était bien placé pour savoir que la fin justifie les moyens, et la plupart de ses actions en tant que soldat étaient loin d'être dignes d'un saint, mais...
Neuf, ils étaient neuf dans ce bâtiment, pour plusieurs centaines d'opposants ce genre d'action était, sinon acceptable, du moins concevable mais neuf... Soit l'officier en charge des opérations était bête et méchant, soit ils avaient surestimé le nombre de survivants... Ou bien encore elle n'appartenait pas à l'armée, ce qui était de loin l'hypothèse la plus probable!
Enfin bon, soit, inutile de discuter pendant des heures sur ce détail, seul l'avenir le leur dira -ou pas, espérons-le.

"Oui, avec votre permission je pourrais recommencer." acquièsça-t-il, se tournant vers le Gardien. "Mais je risque de me faire repérer à tout moment... A vous de voir si ce risque vaut la peine!"

"Non, on a encore l'avantage de ne pas être repéré, l'armée viendrat voir d'où viennent les cris, mais en voyant la bete, il comprendront vite qu'on y es t pour rien (il pourrait même ne pas venir, pensant que c'est une manoeuvre de diversion, mais il sont trop binaire pour ce genre d'idées a mon avis...). On doit rester caché le plus possible, et ne se faire voir que si nous le voulons, pour les attirer vers la bete. Il est donc inutile d'aller voir si les soldats arrivent, et pour la femme, comme on dit "les ennemis de mes ennemis sont mes amis", et je vois mal cette femme dans l'armée, sinon il y aurait déja un bataillon entier de soldats en train d'essayer de la sauver, ils doivent être efficaces et coordonnées quand même. On considérera donc cette femme comme une alliée. Par contre, comme dit sarah, il serait idiot qu'on arrive trop tard...Il faut donc faire un choix et vite :

Ceux qui veulent aller la sauver leve la main. Et ceux qui ne veulent pas la garde baissé, et donc pas de vote blanc. Personellement, je ne suis ps gardien pour rien, et je suis pour aller la sauver. "

Je leve la main et regarde tout mes compagnons autour de moi.

Hochant la tête aux paroles du Gardien, Charly leva la main sans l'ombre d'une hésitation.

Sarah lève la main aussi.
Se décider c'est bien, mais comment allons-nous procéder ? Je ne crois pas que le rentre-dedans soit la meilleur solution...

J'était resté a l'ecard de la conversation mais je l'avais écoutée avec la plus grande attention. Lorsque Vash proposa un vote j'eu un instant d'hésitation. En voyant ces Hommes pret à ce sacrifier pour une femme qu'ils ne connaissait pas je pris conscience de ce qu'on appele comunément "une compagnie". Des individus qui se serrent les coudes et s'entraides. Le poids de tous ces morts que j'ai fait dans mon passé me revint soudainement à l'esprit. Bien tard pour les remords.
J'attirerai la "chose" vers le toit pour que vous puissiez avoir assez de temps pour récuperer la femme et vous enfuir. En disant cela je revoiyait ma mère, cette femme qui a donné sa vie pour sauver la mienne. Maintenant j'avais l'occasion de faire la pareille. mais il est bien trop tot pour mourir songeais je.
Une fois attirée sur le toit je sauterai de celui ci et je vous rejoindrait au point de controle. Il faudrait juste qu'on m'indique la direction à prendre.

"Ca peut être valable, je serait derrière toi pour t'assurer en cas de besoin. On est jamais trop prudent. Il nous faut encore une civière."

je regarde tout le monde tour a tour en cherchant une personne qui pourrait avoir une idée valable...